Le géant de l’industrie pharmaceutique mondiale Pfizer n’a pas voulu être en reste lors de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre les antimicrobiens. Elle a ainsi réuni plusieurs experts francophones pour célébrer cette journée. ‘’Pfizer est convaincu que les gouvernements et la communauté de la santé publique doivent collaborer avec l’industrie pour soutenir les actions qui permettront d’apporter une innovation continue dans le développement de nouveaux antibiotiques et vaccins pour freiner la propagation de la résistance aux antimicrobiens (RAM)’’, lit-on dans un communiqué.
Le document souligne qu’une augmentation continue de cette résistance pourrait coûter la vie à 10 millions de personnes dans le monde chaque année d’ici 2050. La source estime que la RAM est certes une menace silencieuse, mais elle est bien réelle et de ce fait il est urgent de s’y attaquer. Cette journée a été aussi une occasion pour sensibiliser les populations à travers une table ronde virtuelle animée par les professionnels de la santé tels que le Pr BAMBA-PAKOTOGO Sanata du Burkina Faso et Pr Guessennd-Kouadio Aya Nathalie de Côte d’Ivoire. Elle a permis aux participants de discuter, non seulement des dangers de la RAM, mais également de ce qui peut être fait pour traiter et prévenir la RAM.
Le texte explique que, la RAM se produit lorsque les antibiotiques perdent leur efficacité parce que les agents pathogènes trouvent des moyens de résister à leurs effets. Le document précise que plus un antibiotique est utilisé, plus les bactéries ont la possibilité de développer une résistance. 2 Tueuse silencieuse, la RAM est aujourd’hui l’une des plus grandes menaces pour la santé mondiale qui enregistre environ 700 000 décès par an. ‘’Les antimicrobiens font partie des ressources médicales les plus précieuses que le monde n’ait jamais connues ; il est alarmant qu’ils perdent de leur efficacité. Compte tenu de la faible sensibilisation du public aux dangers de la RAM, il est de la responsabilité de la communauté médicale, d’éduquer les patients sur la situation alarmante. Tout comme la COVID-19, les agents pathogènes responsables de la RAM peuvent se propager loin et rapidement et ainsi affecter les personnes de tous âges.
Il est important d’instaurer des mesures de santé publique, de prévention et de surveillance pour freiner sa propagation’’, a commenté le professeur Bamba-Pakotogo Sanata. De son côté, le professeur Guessennd-Kouadio Aya Nathalie a soutenu qu’avec un coût élevé pour la santé individuelle et l’économie en général, la RAM est un risque critique si elle n’est pas traitée. Il ajoute que si les agents pathogènes de la RAM se propagent comme l’a fait la COVID-19, la population sera confrontée à une autre crise de santé publique. Selon lui, la table ronde organisée par Pfizer et les forums similaires sont essentiels pour sensibiliser aux menaces auxquelles nous sommes confrontés si nous ne nous investissons pas dès maintenant pour prévenir la RAM.
‘’La RAM, si elle n’est pas contrôlée, pourrait conduire à un scénario dans lequel des infections mineures deviennent mortelles et les infections graves deviennent impossibles à traiter. Malgré les nombreux défis associés au développement de nouvelles molécules anti-infectieuses, Pfizer reste engagé à fournir de nouvelles thérapies efficaces qui ciblent les nouvelles infections émergentes, difficiles à traiter. Nous restons également engagés envers les patients souffrant de maladies infectieuses. « Rien qu’en 2020, 28 millions de patients ont été traités avec un traitement anti-infectieux de Pfizer – un nombre en constante augmentation’’, a lancé le Docteur Sylvie Kounde, responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone chez Pfizer. D’après elle, la pandémie de COVID-19 nous a brutalement rappelé les difficultés sociales et économiques des maladies infectieuses. Ceci renforce le besoin continu de nouvelles innovations et percées.
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